Il s’est ensuivi le Ségur de la Santé qui a abouti à une augmentation légitime des salaires de l’ensemble du personnel hospitalier d’environ 7,6 milliards d’euros par an. Par effet de bord, un accord de la branche de l’hospitalisation privée devrait être signé prochainement avec une hausse des salaires de 10 %, conditionnée à une réévaluation des tarifs des séjours hospitaliers.
Par effet domino, c’est au tour de l’exercice médical libéral de devoir répondre aux revendications des syndicats de salariés avec, évidemment, une requête identique de hausse des salaires pouvant aller jusqu’à deux chiffres pour nos personnels des cabinets dentaires.
Si, depuis toujours, les CDF considèrent le dialogue social comme une des pierres angulaires de notre exercice, il est bon de rappeler que nos cabinets dentaires libéraux ne peuvent être, dans leur fonctionnement, comparés aux structures hospitalières publiques ou privées. Nos problématiques professionnelles et structurelles sont totalement différentes et une assimilation automatique d’augmentation salariale serait hasardeuse.
Le dialogue social, une des pierres angulaires de notre exercice
La sauvegarde des emplois de nos personnels fait partie de notre combat permanent, lequel n’a pas attendu la crise actuelle pour en faire la démonstration. Mais, sans compensation ni prise en compte de la situation douloureuse que nous traversons, toute revendication de hausse est vouée à l’échec. Les CDF ont fait des propositions afin que la pénibilité d’exercice soit prise en compte.
Seules ces revendications entendues et traduites économiquement, permettront, sur ce dossier, de poursuivre le dialogue social dans le cadre de la pérennité de nos entreprises libérales de santé.
Doniphan Hammer premier vice-président