CDF Mag : Comment avez-vous vécu cette élection ?
Pierre-Olivier Donnat : Avec un sentiment de grande responsabilité parce que j’ai été élu en toute connaissance de cause. Quand on a été secrétaire général adjoint puis secrétaire général de la maison, on n’ignore rien de son fonctionnement. Ces postes ne sont pas des passages obligés mais ils m’ont permis d’appréhender toutes les facettes du fonctionnement des CDF, des relations avec les départements aux relations avec les institutionnels, et tout ce qui fait la vie syndicale.
CDF Mag : Vous avez obtenu 87,5 % des voix face à Christine Helliot, qu’est-ce qui a été moteur dans votre élection ?
Il n’y avait pas de clivage dans nos rangs ni d’opposition entre deux courants. Nous partagions un grand nombre d’idées mais nos visions étaient différentes en matière d’organisation et de perspective, tant pour la maison CDF que pour la profession en général. Sa candidature a eu pour avantage d’instaurer un débat, ce qui n’avait pas été le cas lors des deux précédents Congrès, où un seul candidat était en lice pour la présidence. Ce qui paradoxalement est, à mon sens, une position plus difficile à soutenir que celle d’être dans un « jeu » démocratique qui promeut les idées et des points de vue différents. En ce sens, je pense avoir obtenu un meilleur score que si j’avais été seul candidat.
CDF Mag : Comment caractériser votre mandat par rapport à celui de votre prédécesseur Thierry Soulié ?
Je m’inscris totalement dans les pas de Thierry Soulié et de Catherine Mojaïsky. Nos différences se manifestent par une organisation qui se veut plus en rapport avec les enjeux sociétaux, professionnels et environnementaux actuels. (...)
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