Quelles qu’en soient ses évolutions ou ses péripéties, la fin du match sera sifflée le 25 juillet prochain ! À l’instar de la convention des médecins, c’est un arbitre désigné par le Gouvernement qui écrira en cas d’échec le règlement destiné « à organiser les rapports entre les chirurgiens-dentistes libéraux et l’assurance maladie ».
À peine plus de 100 jours pour écrire une nouvelle convention et arriver à un hypothétique accord ! 100 jours pour la mise en place de conditions d’exercice et d’une rémunération conforme aux attentes des chirurgiens-dentistes, et à l’objectif d’un accès aux soins pour tous, dans tous les territoires ! 100 jours pour donner une nouvelle ambition au texte conventionnel ou pour qu’un haut fonctionnaire ne l’écrive à sa façon !
Chacun l’aura compris, ce round conventionnel s’annonce aussi épineux qu’incertain.
Les fanfarons qui ont choisi de s’opposer de façon aventureuse à la tacite reconduction de la convention de 2018 assumeront-ils un fiasco identique à celui des médecins ? Rien n’est moins sûr !
Agir en responsabilité en tant que syndicat représentatif, c’est défendre les intérêts de l’exercice libéral professionnel dans toutes ses formes et composantes, sans se gargariser de promesses démagogiques ou de gesticulations théâtrales qui ne trompent que les visiteurs crédules des réseaux sociaux.
Les CDF qui n’ont jamais quitté le terrain conventionnel, et qui ne se contentent pas comme d’autres de faire semblant d’agir une fois tous les 5 ans, n’ont pas attendu l’échéance de cette négociation pour développer un projet solide pour l’avenir de la chirurgie dentaire libérale.
Les CDF continueront à porter des revendications fortes, construites, connectées aux réalités du terrain et aux défis de l’exercice dentaire libéral de demain.
Pierre-Olivier Donnat, Président des CDF