Dans le contexte actuel de recrudescence de l’épidémie de coronavirus, l’article 33 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, dans sa version modifiée du 5 janvier 2022 dispose : « Dans les écoles maternelles, élémentaires et primaires et les collèges, en cas de fermeture temporaire de classe ou d'établissement, un accueil est assuré, dans des conditions de nature à prévenir le risque de propagation du virus, pour les enfants âgés de trois à seize ans des personnels de santé indispensables à la gestion de la crise sanitaire ».
C’est avec stupéfaction que les chirurgiens-dentistes ont appris qu’ils ne font pas partie des personnels de santé indispensables à la gestion de la crise sanitaire, alors qu’ils ont, dès le début de cette crise, mis en œuvre tout l’arsenal sanitaire indispensable à la sécurité de leurs patients et de leur personnel et qu’ils se sont très rapidement portés volontaires pour tester et vacciner.
Au-delà du coté outrancier et blessant d’une telle affirmation, l’arrêt temporaire d’activité des chirurgiens-dentistes pour les motifs évoqués aura inévitablement des conséquences sur la santé des Français.
Les CDF exigent que les Chirurgiens-dentistes soient intégrés sans délai à la liste des professionnels concernés par le décret.