Faire face au contrôle d’activité

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19 décembre 2019
Un courrier RAR arrive de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) pour informer d’un contrôle d’activité. « Pourquoi moi ? », première réaction du praticien contrôlé ! Ce n’est pas une tragédie, mais l’effet ravageur est là : inquiétude, incrédulité, désarroi, révolte, abattement. Il n’est pas une phase de cette longue épreuve qui laisse indifférent !

Dent pinceVoici quelques conseils de CDF-Services pour vous aider à franchir cet épisode un peu difficile. Commencez par contacter le président du syndicat départemental : il y a un confrère ou une consoeur, membre du Conseil d’administration, qui sera chargé de vous assister sur place. Avec vous, il contactera les services confédéraux pour tout appui technique. Le règlement intérieur de CDF-Services vous garantit la parfaite confidentialité de toute information nominative et seuls ses membres, qui sont qualifiés pour vous apporter leur expertise et assurer votre assistance, peuvent accéder au dossier. Ils sont soumis au secret professionnel.

C’est peut-être un conseil un peu cliché, mais il vaut mieux rester zen. Ainsi, ne répondez jamais aux sollicitations de la CPAM dans la précipitation : ce serait le meilleur moyen de commettre des erreurs. On répond avec le conseil et la relecture d’un confrère expérimenté (...)

 

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Pourquoi suis-je l’objet d’un contrôle d’activité ? Les motifs du contrôle varient, mais les constantes sont les mêmes : doubles facturations ; cumul C et autres actes, notamment les RX ; recours très fréquent – voire systématique – à certains actes (inlays-cores, par exemple); dates d’exécution des actes et facturation postdatée ; qualité des RX et leur comptes rendus, RX et endodontie ; qualité des traitements endodontiques; répétition des soins dans des délais courts...