C’est le principe que CDF Formations s’est fixé !
Il est indispensable de savoir décortiquer une formation avant de s'inscrire
À l’instar de l’offre générale de formation en odontologie, celle du DPC n’a jamais été aussi pléthorique, dopée il est vrai par moult mails et appels téléphoniques dans le but d’inciter à suivre telle ou telle formation afin « de ne pas perdre nos crédits » ou pour « remplir nos obligations».
Dès lors, peut-on se réjouir d’une telle situation que l’on pourrait qualifier de « trompe-l’oeil », quand, à aucun moment, ni le contenu de la formation ni la qualité du formateur ne sont abordés ? À vouloir sans cesse inciter à la formation continue, nous avons l’impression d’être entrés dans un monde où les dérives et l’opacité rencontrées dans certains domaines, ont été inoculées dans celui de la formation continue qui, pourtant, est censée répondre à une noble cause : celle d’améliorer la connaissance des professionnels au service de leurs patients.
C’est pourquoi il est difficile de trier le bon grain de l’ivraie dans une offre exubérante. Peu nombreux sont les organismes de formation en mesure de rivaliser avec de talentueux formateurs, excellents pédagogues, auteurs d’articles scientifiques, ayant acquis une expérience clinique incontestée et fondant leur discours sur des références les plus qualitatives. Aujourd’hui, chacun doit se poser quelques questions élémentaires : quel est le CV du conférencier, de quelle expérience peut-il se prévaloir, fait-il référence aux « gold standards » de sa discipline, présente-t-il une technique qu’il a inventée sans étude ou évaluation de celle-ci ?
Par ailleurs, comment élaborer une analyse critique objective sur la qualité du formateur quand on observe l’éclosion d’autant de webinaires, TP et autres conférences, dont la qualification des auteurs laisse parfois pantois. Cela demande vigilance et esprit critique, afin d’avoir le réflexe de se poser les bonnes questions et de se référer aux experts.
Frédéric Camelot, vice-président