Congrès 2022 Un temps fort de la vie syndicale

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14 avril 2022
Jean-Marie Soulard, trésorier des CDF de Seine-Saint-Denis, préside le bureau du congrès des CDF. À quelques semaines de l’événement, il revient sur son propre rôle, à mi-chemin entre l’arbitre et le chef d’orchestre, ainsi que sur l’enjeu de ce rendez-vous clé de la vie confédérale.

Jean-Marie Soulard n’est pas un petit nouveau au sein du bureau du congrès. Après y avoir occupé, six années durant, le poste de secrétaire rapporteur, il en a été élu le président, en 2018, lors du congrès de Giens. À l’hypothèse de « la voie toute tracée », le chirurgien-dentiste du 93 préfère le « concours de circonstances » : « Mes confrères, président et vice-président du bureau, prenaient leur retraite et le poste de secrétaire rapporteur avait été supprimé par les nouveaux statuts des CDF. Je me suis donc lancé

Depuis, il oeuvre aux côtés de Vincent Vernois, vice-président rapporteur. Le travail ne manque pas : « qu’il s’agisse du bureau ou du comité d’organisation, quatre années sont sans conteste nécessaires pour assumer la charge de travail liée à la bonne tenue d’un congrès ! », assure-t-il.

Jean-Marie Soulard

Une mission aux multiples facettes

Mais, la mission du président du bureau du congrès ne se limite pas aux quatre jours du congrès durant lesquels se réunissent les délégués des syndicats départementaux. Tout au long de sa mandature, il préside les assemblées générales et travaille à l’élaboration de l’ordre du jour du congrès à venir, en concertation avec le bureau confédéral. Il est également amené à recevoir les candidats à la présidence des CDF notamment si l’organisation d’un débat est envisagée.

« Le jour J, j’aurai la charge du discours inaugural, poursuit le Dr Soulard. Une première pour moi ! C’est toujours un moment assez solennel. » C’est également au président du congrès que revient l’animation des séances plénières qui ouvrent et concluent ce grand rendez-vous, la présentation des candidats et l’installation des trois pôles techniques.

« De manière générale, le bureau est là pour veiller au bon déroulement démocratique du congrès, explique Jean-Marie Soulard. En d’autres termes, nous assurons le respect de l’égalité de temps de parole des candidats à la présidence. Je dois imposer une discipline dans les interventions des délégués et ce, dans le respect des idées de chacun. En lien avec le comité de conciliation et d’éthique, je suis également amené à régler d’éventuels litiges. Enfin, je préside la commission de contrôle des votes composée de quatre personnes recrutées parmi les congressistes et désignées par tirage au sort. La fonction de président du congrès nécessite une parfaite impartialité en dépit des amitiés développées avec les confrères ! »

Une nouvelle équipe confédérale

Un rôle clé, à la mesure de l’enjeu de l’événement. Pour rappel, du 25 au 28 mai, les délégués départementaux, répartis dans les groupes de travail des pôles techniques des CDF (« prospective », « entreprise libérale » et « cadre d’exercice »), « rédigeront les motions et les directives qui détermineront les grandes orientations politiques de la prochaine mandature », précise-t-il.

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