Dans le contexte politique actuel, la santé publique est un sujet pour lequel des majorités parlementaires semblent les plus faciles à obtenir. Trois propositions de loi (PPL), récemment déposées par des députés, seront soumises aux votes des assemblées.
La première, portée par Fadila Khattabi, est destinée à réguler l’installation et à encadrer le fonctionnement des centres dentaires associatifs. Elle propose le retour d’un agrément pour leur ouverture, la mise en place d’un comité médical de surveillance et l’obligation de transparence sur leurs salariés. Les CDF sont à l’origine du combat contre les centres dentaires low-cost auquel tout le monde s’est peu à peu rallié au fil des scandales : Dentexia, Dental Access, Proxidentaire... Nous avons participé à l’enrichissement du texte qui a été voté par les députés et nous souhaitons qu’il soit adopté par les deux assemblées.
La santé publique est un sujet pour lequel des majorités parlementaires semblent les plus faciles à obtenir
La deuxième PPL, déposée en octobre par Stéphanie Rist, Aurore Bergé et le soutien du groupe Renaissance, vise à libérer du temps médical aux médecins et chirurgiens-dentistes. Elle prévoit notamment la création du métier d’assistant dentaire de niveau 2. Une création que Les CDF portent depuis son origine. Cette proposition de loi devrait être débattue en janvier et nous y apportons notre soutien et notre expertise.
La troisième PPL, déposée le 7 décembre, est portée par Guillaume Garot et une alliance transpartisane. Elle vise à installer une régulation de l’offre médicale sur le territoire, sujet sur lequel Les CDF seront particulièrement vigilants et combatifs. Nous proposons de favoriser l’exercice libéral devant celui des centres dentaires qui favorise la concentration des professionnels de santé dans les centres urbains.
Sous le sapin, tous les cadeaux ne sont donc pas attendus de la même manière !
Bonnes fêtes à tous !
Alain Vallory, Secrétaire général des CDF