Réseaux : attention, danger !

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14 août 2018
Récemment, une revue dentaire québécoise recueillait le témoignage de deux praticiens expatriés aux USA qui faisaient part de leur expérience dans un environnement où les assureurs privés font (surtout) la pluie et (rarement) le beau temps dans le quotidien du chirurgien-dentiste.  

 

ts aout2014 1Récemment, une revue dentaire québécoise recueillait le témoignage de deux praticiens expatriés aux USA qui faisaient part de leur expérience dans un environnement où les assureurs privés font (surtout) la pluie et (rarement) le beau temps dans le quotidien du chirurgien-dentiste.

 

Nous y apprenons, on devrait dire, nous avons la confirmation que les praticiens contractant avec ces compagnies sont soumis à des contraintes dont ils ont bien du mal à se défaire dès lors qu'ils sont entrés dans les mailles de réseaux tissés par ces sociétés. Tarifs imposés calculés sur des moyennes régionales sans cesse revus à la baisse, honoraires variant non plus en fonction des exigences médicales mais de celles de l'organisme assuranciel, tant et si bien que la question du patient n'est pas de connaître le montant de l'honoraire mais de savoir si le praticien « fait affaire avec son assureur » ! Sans parler des prestations différenciées en fonction de l'appartenance ou non du chirurgien-dentiste au réseau. Tout ceci reflète le désenchantement d'un confrère et d'une consœur partis tenter l'aventure aux USA, qui se termine par le constat que les «assureurs sont très envahissants, que la complexité du système est énorme », et qu'ils souhaitent rentrer au pays car « il y a clairement des risques et des conséquences à signer une entente directement avec les assureurs ».