Lors de ce GT a été abordé la consommation des soins dentaires, qui met en évidence une reprise dynamique de l'activité (supérieure à 2019 sur les dernières semaines), ce dont ils se félicitent. En effet, cette situation est due en grande partie à la convention qui a permis une reprise soutenue dans un contexte économique tendu.
Néanmoins, les CDF ont alerté leurs interlocuteurs sur la vision en trompe l’œil des chiffres présentés. Ces derniers sont en partie dus au rebond lié aux actes en attente, et aux effets induits de la nouvelle convention qui « gonflent » les montants. Ainsi, la perte de productivité se voit masquée, et il n'y pas pas de prise en compte de la pénibilité liée à l'exigence sanitaire, ni de l'augmentation sensible des horaires travaillés pour répondre aux besoins de soins.
Les CDF ont ainsi réitéré la demande faite à Nicolas Revel, désormais directeur de cabinet du premier ministre à Matignon, de tenir compte de cette situation, car la Covid-19 circule toujours et les autorités sanitaires n’excluent pas une seconde vague de contamination. Ceci impose donc de rester vigilant et de continuer à respecter les recommandations en vigueur pour parer efficacement à toute éventualité sans avoir besoin de confiner à nouveau.
Le groupe de travail a avancé sur le dossier de la téléconsultation, afin d’en définir les contours spécifiques à la profession.
Les CDF ont bien pris acte de la situation politique, mais cela fait 2 mois que les chirurgiens-dentistes ont repris leur activité. Le changement de gouvernance à la tête de la CNAM, ne pourra indéfiniment servir d'excuse pour repousser les décisions attendues, en réponse à des problèmes identifiés bien avant la fin du confinement.