Trois administrateurs témoignent : Martine Segarra, Eric Quièvre et Cyril Bourgaux
En règle générale, Martine Ségarra « monte » à Paris trois à quatre fois par an pour siéger au sein de la CARCDSF. Chirurgien-dentiste depuis 21 ans dans les Pyrénées-Orientales, elle a rejoint les rangs des administrateurs (suppléants) de la Caisse il y a près de dix ans et a longtemps œuvré au sein de la Commission des cas particuliers.
« Nous étudions les dossiers de consœurs ou confrères qui connaissent des difficultés plus ou moins passagères et en apprécions la gravité pour définir l’aide à apporter. L’enjeu est d’essayer de leur rendre la vie un peu plus facile. Je suis frappée par la pudeur dont font preuve bon nombre d’entre eux. Ils n’osent pas s’étendre sur leurs difficultés. Certains le vivent comme une honte. De ce fait, nous nous retrouvons avec des dossiers peu étayés. Et c’est souvent insuffisant. Pis, nous pouvons passer à côté de quelque chose. »
Dans ce type de cas, les dossiers sont renvoyés avec une demande de complément d’informations ; ce qui repousse les échéances dans leur traitement.
« J’invite vraiment les collègues à ne pas avoir peur de dire et d’écrire leurs difficultés. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers les représentants locaux. Les administrateurs sont généralement proches des ordres et des syndicats. Ils peuvent facilement être sollicités. »
Lire la suite dans le CDF n°1788-1789 du 22 février - 1er mars 2018.