Faire Semblant De Lutter

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9 décembre 2020
Les bruits de bottes et de casseroles entendus çà et là nous indiquent que les faussaires du syndicalisme ont lancé leur campagne en vue du prochain scrutin URPS ! L’ersatz de syndicalisme de ces bateleurs de foire, qui réussit à mêler sans vergogne populisme et démagogie de bas étage, se fonde sur le socle unique de la critique systématique de la Convention et de ses signataires.

Trouverez-vous chez ces illusionnistes le moindre embryon de programme politique au service de la profession ? Ces tartufes de la dentisterie ont-ils jamais été capables d’une autre stratégie que leur gesticulation stérile ?

Ils ont pour seule aptitude le bavardage sur les réseaux sociaux, où leur médisance et les fake news constituent la seule caisse de résonnance de leur parodie d’action.

Gratifiés de 240 voix d’avance au dernier scrutin, quelle oeuvre ont-ils laissé depuis 5 ans ? Eux qui se gargarisent d’être « les premiers », eux qui clament avec condescendance leur majorité, qu’ont-ils fait de ce leadership, qu’ont-ils fait pour tenir leur promesse de stopper la prolifération des centres de santé ?

L’imposteur-chef de ce mouvement, qui cherche à vendre son curriculum vitae d’acteur d’opérette en guise de manifeste syndical, n’a pour seul fait d’armes que d’avoir fait condamner la profession par l’Autorité de la concurrence à 4 millions d’euros d’amende ! Existe-t-il une autre organisation syndicale pour considérer la délation et les pressions illégales contre des confrères comme une vocation ou comme un objectif ? Quelle catégorie dénonceront-ils encore, et à qui le tour ? Leurs fanfaronnades et vantardises coupables auront-elles eu d’autre finalité qu’éclabousser toute la profession ?

Les charlatans du syndicalisme n'ont pas de limite

Mais les charlatans du syndicalisme n’ont pas de limite dès lors qu’il s’agit de se couvrir d’ignominie et d’user de lâcheté. Sentant venir une sentence sévère et méritée, par un courrier adressé à l’Autorité de la concurrence le 15 avril 2020, en plein confinement et alors que les CDF se battaient pour obtenir des aides compensatoires pour tous les praticiens libéraux, les fanfarons redevenus pleurnichards n’avaient d’autre préoccupation que de « sauver leur peau » en implorant la clémence de l’Autorité, non pour défendre la profession mais pour leurs propres intérêts*… pas joli-joli !

Il est grand temps d’ouvrir les yeux, la supercherie FSDL n’a que trop duré !

Pierre-Olivier Donnat Secrétaire général

 

*Décision de l’AC du 12 novembre 2020, page 180 § 871.