AD2 : le projet des CDF

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25 novembre 2020
La volonté de voir aboutir le dossier de l’assistant dentaire de niveau 2 s’est manifestée depuis plusieurs années, à l’appui de différentes motions de Congrès et de conseils d’administration confédéraux. Les CDF ont toujours cru au bien-fondé de la création de ce nouveau métier.

C’est avec les partenaires sociaux et certaines composantes de la profession, que nous avons établi la première liste des actes à déléguer. Mais si cette phase était indispensable, elle apparaît encore insuffisante pour aboutir à la mise en place de cette nouvelle qualification.

Aujourd’hui, Les CDF proposent, avec la plus grande conviction, trois axes directeurs pour cette profession en devenir.

L’accès au métier : l’assistant dentaire de niveau 2 s’inscrira dans le parcours professionnel de nos salariés déjà en poste, grâce à une formation en alternance et à l’issue d’une période d’acquisition d’expérience professionnelle. Mais c’est aussi par une passerelle en provenance de l’université (licence santé) que de nouveaux professionnels pourront être formés*.

Trois axes directeurs pour cette profession en devenir

La formation : le dispositif de formation en alternance ayant très largement fait ses preuves doit rester la règle. Toutefois, il est indispensable d’élargir cette offre au-delà des organismes de formation agréés de la branche, à l’université, garante d’un savoir académique et clinique.

Le cadre légal : l’assistant dentaire de niveau 2 ne peut être réservé à quelques cabinets à forts effectifs ou aux centres de santé. Dès à présent, Les CDF militent pour une flexibilité de l’emploi assortie d’une souplesse des contrats de travail favorisant le partage de salariés entre différents cabinets. Repenser l’environnement contractuel, c’est pouvoir intégrer ces professionnels dans chacun de nos cabinets, tout en limitant les charges lourdes d’un temps complet.

La volonté d’ancrer notre profession dans la médicalité passe par la nécessité d’être entouré d’un personnel qualifié et dûment formé. Son évolution est indispensable pour relever le défi des enjeux professionnels et de santé publique à venir.

C’est pourquoi Les CDF proposent, pour ce nouveau métier, le nom d’assistant de médecine bucco-dentaire.

Doniphan Hammer 1er vice-président

 

*Voir CDF précédent n°1912 du 19 novembre