Cette première reprise, plus rapide que prévu, a été sans aucun doute boostée par la solvabilisation des patients assurée par la Convention. En effet, comment expliquer dans un contexte de crise sanitaire majeure, alors que des pans entiers de l’économie sont lourdement impactés, que notre activité, en comparaison avec de nombreux secteurs, ait rebondi aussi vite et de manière aussi importante ! N’en déplaise à certains, la Convention a non seulement permis l’accès aux soins des patients, mais elle a, de manière connexe, contribué à une reprise soutenue de l’activité et donc à sauver des cabinets qui, sans elle et sans les aides compensatoires que nous avons obtenues, ne se seraient sans doute pas relevés d’un séisme d’une telle ampleur.
N’en déplaise à certains, la Convention a non seulement permis l’accès aux soins des patients, mais elle a, de manière connexe, contribué à une reprise soutenue de l’activité
Reprise de septembre, qui hélas, est aussi celle de la propagation et de la contagiosité du Covid-19. Après avoir donné l’impression de s’essouffler, le virus est toujours présent et nous contraint à ne pas baisser la garde de la protection que nous devons à nos patients, à notre personnel et à nous-mêmes. Les conséquences en sont, tout particulièrement dans notre métier, une pénibilité accrue et des surcoûts induits par les recommandations sanitaires. Forts de ces arguments, nous avions interpellé, dès juillet, Nicolas Revel, le directeur de l’UNCAM, avant son départ auprès du Premier ministre, sur la nécessité de mettre en place un forfait Covid conventionnel et la téléconsultation pour les chirurgiens-dentistes.
Ce dossier est aussi à l’heure de la reprise, mais désormais avec son successeur Thomas Fatome. Nous avons sollicité un rendez-vous avec lui dès sa nomination, pour faire le point de tous ces sujets, sur lesquels nous attendons des avancées concrètes.
Thierry Soulié Président