U35 : Une nouvelle présidente pour 3 ans

Qu’est-ce qui vous a conduit à briguer la présidence des U35 ? 

Julie Birepintes : Disons que j’ai la fibre du syndicalisme ! D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été engagée. J’ai été représentante des étudiants dès ma 2e année universitaire. En 3e année, j’ai rejoint les rangs de l’UNECD au niveau local puis national, l’année suivante. J’ai eu la chance d’occuper la fonction de vice-présidente en charge des affaires académiques. Par la suite, j’ai été invitée à assister à la première assemblée constitutive des U35. Je me suis totalement retrouvée dans les valeurs des CDF. Et comme je ne conçois pas la profession sans engagement syndical, j’ai adhéré et décidé de m’y investir.

Comment définiriez-vous les U35 ?

J.B. : C’est une structure dans la structure créée par et pour les jeunes praticiens. Une entité que l’on peut solliciter, questionner. La transition entre études et vie professionnelle est un moment particulier qu’il faut au maximum accompagner. En règle générale, nous n’y sommes pas totalement préparés à la sortie de la faculté. De ce fait, l’accompagnement proposé par les U35 et la vision des pairs sont une aide très précieuse dont j’ai moi-même bénéficié.

En prise avec les attentes et les réalités du terrain, ils ont mis en place des formations dédiées à la nouvelle génération de chirurgiens-dentistes. Les problématiques des praticiens qui débutent sont en effet très spécifiques. D’autant que le contexte n’est plus du tout le même que pour leurs aînés. Remplacement à l’étranger, collaboration, installation… La manière d’appréhender sa carrière a beaucoup évolué. 

Sur quels axes allez-vous travailler ? 

J.B. : Nous souhaitons pérenniser ce qui a été mis en place et qui fonctionne parfaitement. Je pense notamment aux tutos, mais aussi aux rencontres EVA – « Entrée dans la vie active » - qui réunit des U35 et des jeunes praticiens dans des villes différentes. Ce sont des temps d’échanges très intéressants dont le format s’adapte aux demandes des confrères.

Nous poursuivrons l’accompagnement des chirurgiens-dentistes dans leur installation et leurs premières années en cabinet avec des formations clés en main à l’instar de ce qui existe déjà pour la fiscalité, l’installation, la parentalité, etc.

Comme nos prédécesseurs, nous nous appuierons sur les attentes et les besoins de nos adhérents pour imaginer de nouvelles propositions. Un questionnaire sera donc diffusé pour donner leur parole. Qu’attendent-ils ? Quels sujets ? Quelles formations ? Quels formats ? Nous continuerons à faire vivre la confraternité pour que les U35 restent identifiés comme le groupe de référence par les jeunes praticiens.

Qu’entendez-vous par « faire vivre la confraternité » ?

J.B. : C’est une notion essentielle. L’enjeu est d’impliquer les jeunes chirurgiens-dentistes. Cela passe, par exemple, par un appel à chaque nouvel adhérent pour nous présenter, faire le lien avec les représentants départementaux, proposer des temps de convivialité, etc.

Nous souhaitons notamment créer un poste « Confraternité et réseaux » au sein du bureau. Un bureau qui n’a cessé de s’agrandir. Aujourd’hui, nous sommes 18. À nous tous, nous représentons bien les divers profils des jeunes chirurgiens-dentistes et couvrons à peu près tout le territoire français !

Pour contacter les U35 : u35@lescdf.fr ou via le compte Instagram u35_lescdf