Pôle « Prospective »
Lors du Congrès de Dijon, la présidence du pôle Prospective a été confiée à Maxime Boiteaud, par ailleurs membre des U35. Il est secondé dans sa tâche par Patrick Nicoulaud, déjà impliqué depuis plusieurs années dans le « pôle 1 » et, lorsque les CDF étaient encore la CNSD, dans les commissions de la vie syndicale, de la formation et de l’implantation professionnelles. « Nous travaillons tous les deux en étroite collaboration et échangeons beaucoup, explique le nouveau président. Si j’apporte un regard neuf, l’expérience de Patrick Nicoulaud est d’une aide précieuse car il possède l’historique des travaux menés par le passé. Cela permet à la fois de ne rien rater et de s’appuyer sur ce qui a déjà été fait. »
Le pôle compte environ un peu moins d’une centaine de délégués départementaux. « Outre les CA confédéraux et les séances plénières, nous nous retrouvons régulièrement en visio par petits groupes afin d’avancer efficacement sur nos différentes thématiques ». Et celles-ci sont vastes ! « Elles recouvrent la syndicalisation, la formation (continue, initiale, auprès des élus URPS…), la démographie, les relations internationales et européennes, la prévention ainsi que la communication (externe et interne), avec la volonté de s’adapter aux nouvelles formes de communication tout en restant qualitatifs dans nos messages, énumère Maxime Boiteaud. Bien entendu, la transversalité de nos sujets nous amène à travailler avec les autres pôles. »
Les sujets à traiter ne manquent donc pas. Parmi eux figurent le suivi de l’Expérimentation en Santé Orale (Expreso) déployée en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire et la création annoncée de 8 nouvelles facultés dentaires, « un dossier observé avec grande vigilance, sur lequel nous cherchons à récolter et centraliser les informations, notamment sur l’implication des maîtres de stage », précise Maxime Boiteaud. L’engagement syndical fait également partie des priorités du pôle, afin de développer la représentation des CDF dans les instances locales et de « proposer des nouveaux services spécifiques », à l’image de CDF-Services et CDF-Club, par exemple.
Pôle « Entreprise libérale »
Marc Bouziges, conseiller technique sur les questions de retraite, a été élu président du pôle « Entreprise libérale ». « J’exerçais déjà cette fonction depuis fin 2020, suite au départ de l’ancien président, mais c’est la première fois que je suis élu en tant que tel à l’occasion d’un congrès », précise-t-il. Édouard Lequertier, membre des U35, endosse le rôle de vice-président. « Nos deux profils sont très complémentaires, pointe-t-il, en toute humilité. Marc a une grande expérience et une belle expertise sur les dossiers complexes ; moi, en tant que jeune praticien, j’aurai à coeur d’apporter mon dynamisme au sein du pôle et de veiller à ce que chacun puisse s’impliquer et faire avancer ses idées et solutions, tout en espérant monter rapidement en compétences sur le fond des sujets. »
Ceux-ci sont variés et concernent tant la dimension entrepreneuriale que l’environnement économique, fiscal, social et réglementaire des cabinets. La formation du personnel collaborant ou encore, la retraite et la prévoyance des praticiens libéraux seront également au programme. « La création du poste d’assistant en médecine bucco-dentaire figure parmi nos priorités », détaille Marc Bouziges. Habilité à réaliser des actes techniques en bouche sous contrôle et responsabilité du chirurgien-dentiste, l’assistant dentaire « de niveau 2 », comme il est parfois surnommé, permettra de libérer du temps médical aux chirurgiens-dentistes pour des actes plus spécialisés. « La définition des tâches déléguées et des voies d’accès à ce poste est quasi actée ; il ne manque plus que l’impulsion finale du ministère de la Santé pour que ce nouveau statut devienne une réalité », relève le président du pôle.
Autre dossier clé : la réforme des retraites, au programme du Chef de l’État réélu, mais aussi le cumul emploi-retraite, que les CDF souhaitent étendre. « L’amélioration des conditions économiques du congé de maternité et de paternité nous semble également important, pour améliorer l’attrait de l’exercice libéral », poursuit Édouard Lequertier. Enfin, la tendance étant à l’exercice en groupe, en particulier chez les jeunes générations de praticiens, « le pôle examine les modes de regroupement possibles de nos structures libérales », conclut Marc Bouziges. Nouveau statut juridique ? Adaptation des statuts existants ? Tout est à l’étude !
Pôle « Cadre d’exercice »
Le pôle Cadre d’exercice a pour axes de travail : les relations avec les assurances maladies obligatoire et complémentaire, la retraite du praticien dans son aspect conventionnel, ainsi que les relations avec les organisations professionnelles à l’échelle nationale, telles que l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et Les libéraux de santé. « Dans ce cadre, nous travaillons, par exemple, sur le sujet des soins non programmés en lien avec les Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) et les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) », explique Benoît Caloone, président du pôle, élu en mai lors du Congrès de Dijon, aux côtés de Christophe Leman, vice-président.
« Le Bureau confédéral nous a de plus mandatés pour élaborer un lexique du praticien au sein des Équipes de soins primaires (ESP), des MSP et des CPTS, fait-il savoir. L’objectif est de permettre aux praticiens qui s’intéressent à ces structures de mieux les comprendre, afin d’y trouver leur intérêt, s’il existe. »
Parmi les autres thématiques à approfondir durant les quatre ans à venir : la problématique de la démographie qui impacte la qualité de vie au travail des chirurgiens-dentistes, la question du tiers payant, l’encadrement des honoraires ou encore, l’accès aux soins. « En 2023, nous arriverons au terme de notre convention nationale ; nous allons donc réfléchir aux différents points sur lesquels nous souhaitons des évolutions », confie Benoît Caloone. Des propositions concrètes seront discutées et élaborées lors de réunions que le président et le vice-président souhaitent mensuelles, en alternant présentiel et distanciel, afin de préparer au mieux les CA Confédéraux (CAC) d’octobre et avril.