Les urgences perturbent le planning et l’organisation du cabinet dentaire, davantage encore en raison de la crise actuelle du COVID-19 qui impose des règles sanitaires strictes.
En la matière, Les CDF recensent plusieurs difficultés :
- Le coût du plateau technique mobilisé est élevé, en particulier lorsqu’une (ou plusieurs) assistante est présente ;
- En dehors des périodes de PDS, il existe une véritable difficulté d'insérer des plages libres pour recevoir des urgences dans les zones sous dotées et des plannings surchargés. Il en résulte des refus de prendre en charge les urgences ;
- Il existe une absence de coordination et de centralisation qui laisse les patients en déshérence appeler tous les cabinets jusqu'à ce que l'un d'eux accepte de les prendre en charge.
Pour tenir compte de ces contraintes, les CDF demandent :
- l’acceptation de majorations d’urgence sur les actes d’endodontie et d’avulsions dentaires.
- la mise en place d’une régulation efficace, organisée et reproductible pour effectuer un triage préalable des patients.
- la revalorisation de la consultation et de la téléconsultation d’urgence au-delà des 23 euros, pour tenir compte du plateau technique et des contraintes d'organisation.