Logiciel dentaire, informatique et CCAM

L’ordinateur qui gère un cabinet dentaire n’a pas besoin d’être une formule 1 informatique. Cependant, le passage en CCAM est le moment de se poser les bonnes questions pour estimer s’il est opportun de changer de matériel ou pas.  Il vous faut aussi anticiper vos prochains changements de périphériques comme une imprimante ou un capteur d’acquisition radiologique par exemple.

Si vous changez de matériel ou de logiciel, pensez à la compatibilité de l’interface avec le logiciel de radiologie s’il n’est pas du même fournisseur. En revanche, Il n’y a pas de nécessité de changer votre lecteur de carte Vitale et CPS.

Deux critères du logiciel sont impératifs pour bien gérer les actes CCAM.

1. Le logiciel de gestion du cabinet dentaire doit être agréé dans la version la plus récente du cahier des charges Sesam Vitale.

2. La sélection des actes est primordiale et doit être intuitive. Les actes dentaires en CCAM sont au nombre d’environ 620. Il n’est pas raisonnable de penser pouvoir apprendre les codes utilisés, même s’ils ont été créés avec une méthodologie bien précise. Chaque éditeur fait preuve d’inventivité pour rendre son logiciel le plus ergonomique possible. Il n’y a pas de support réglementaire ou officiel décrivant la sélection des actes.

La CCAM est une nomenclature qui nécessite une formation de qualité afin de comprendre les règles de fonctionnement, le classement des actes, leur facturation. Il faut aussi se familiariser avec les nouveaux actes décrits et leurs notes de réalisation et de facturation. 

L’éditeur doit déployer régulièrement des mises à jour du logiciel dans le cadre de la maintenance.

Les actes ayant une prise en charge sous conditions devront faire l’objet d’un paramétrage particulier car ils ont deux bases de remboursement, dont l’une est nulle, et parfois deux honoraires peuvent être distincts.