- Qu’avez-vous pensé du congrès de Dijon ?
Julie Birepintes : Je l’ai trouvé extrêmement intéressant, sur la forme - en l’occurrence, le fait de travailler, dans la journée, sur différentes thématiques propres à chaque pôle avant une restitution à l’ensemble des participants à la fin du temps imparti - comme sur le fond. Les débats, extrêmement riches, alimentent une véritable réflexion. En somme, c’était à la fois très instructif et convivial. Par ailleurs, ce genre d’événement est l’occasion d’un vrai partage d’expériences, ne serait-ce que dans la mesure où il associe les praticiens de différentes générations. Il est toujours appréciable d’interroger nos aînés et de profiter de leurs conseils. Pour ma part, je suis en train de créer mon cabinet. Leurs avis me sont donc précieux (sourire).
- À titre plus personnel, comment avez-vous vécu l’événement ?
J’ai profité du congrès pour échanger au maximum avec les présidents départementaux sur U35-LesCDF. Je me suis présentée à eux et je leur ai rappelé quels sont les rôles et les missions du Bureau national U35. Nous avons, en outre, discuté de la meilleure manière de s'adresser à nos jeunes confrères pour les impliquer dans l’avenir de la profession. Nous avons également envisagé différents moyens de les rencontrer à l’échelon local dans le cadre d’événements que nous sommes susceptibles d’aider à organiser. Le but est vraiment de créer du lien. En effet, la présidence et une partie du Bureau des U35 ont changé en mars dernier. Cela a été l’occasion d’initier une nouvelle dynamique.
- Que vous inspire le programme de Pierre-Olivier Donnat, nouveau président des CDF ?
C’est quelqu’un qui maîtrise parfaitement les dossiers sur lesquels il travaille souvent depuis plusieurs années. C’est rassurant d’avoir quelqu’un comme lui à la tête des CDF. Je suis convaincue que lui-même et son équipe vont faire du très bon travail, d’autant que je partage cette vision pour 2030 de notre profession qui témoigne de la volonté d’un exercice en évolution et non pas figé dans l’ancien temps. Comme Pierre-Olivier nous l’a présenté lors du congrès, il est important de prendre en compte les traitements préventifs et de défendre la revalorisation de ce type de prise en charge.
De la même manière, bien qu’aujourd’hui certains chirurgiens-dentistes pratiquent un exercice orienté voire exclusif, je le rejoins dans sa volonté de reconnaître l’apparition des compétences particulières, mais le refus du morcellement de notre profession par la création d’hyper-spécialités pour quelques-uns, au détriment d’une formation initiale pour tous. Enfin, pour les remaniements internes à la maison CDF, je pense que notre syndicat est reconnu pour son expertise et les services qu’il propose, il me semble qu’ouvrir des modules de formation sur l’entreprise libérale ou sur la formation continue était nécessaire.
- Comment envisagez-vous l’intégration des U35 dans la mise en oeuvre de son programme ?
Il est encore un peu tôt pour répondre à cette question. Nous devons nous revoir très prochainement pour définir la place et les modalités de l’implication des U35 dans la politique et les combats à venir des CDF, que ce soit la réforme des retraites, la prochaine négociation conventionnelle etc. Une chose est sûre, nous sommes écoutés au sein du Bureau confédéral, en particulier quant à la manière dont nous voyons notre exercice.

Délégation U35